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Session #5 ― PERPIGNAN 2024

La Session #5 du Prix Mentor 2024 Perpignan, en collaboration avec le Festival Visa pour l'Image, a eu lieu le 5 septembre au Palais des Congrès. Les membres du jury professionnel et le public présent ont sélectionné les deux photographes qui se retrouveront à la finale à la fin de l'année.

Nous avons le plaisir de vous annoncer que Samir Maouche avec sa série Rana Fiya a remporté le vote du jury et que Victorine Alisse avec Nous resterons ici tant qu'il y aura du thym et des olives a remporté le vote du public.

 

Ils participeront à la finale du Prix Mentor 2024 qui aura lieu le jeudi 12 décembre à La Scam Paris.

Nous remercions les membres du jury professionnel qui ont donné leurs temps et expertise.

Pour cette session nous avons eu le plaisir d’accueillir :

Stéfana Fraboulet, Cheffe photo au Pelerin Magazine et co-Présidente de l'Association Nationale des Iconographes
Jean-Baptiste Henimann, rédacteur photo à l'Agence VU'
Olivier Laurent, Senior photo editor au Washington Post

Luce Lebart, Historienne de la photographie et commissaire d'exposition
Gérard Uféras, photographe et représentant de la SCAM

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© Samir Maouche Finaliste du Prix Mentor 2024 Perpignan

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© Victorine Alisse Finaliste du Prix Mentor 2024 Perpignan

Merci à tout.es les autres candidat.es qui ont participé à cette session pour la qualité de leur travail :

Didier Bizet, The abandoned Republic

– Philippe FourcadieUKRAINE • УKPAÏA - Séisme de liberté

Inés Verheyleweghen, War on a foreign frontline

– Alexis Pichot, Resurgence

David Taché, Tskhaltubo

 Inés Verheyleweghen, War on a foreign frontline

FINALISTE DU JURY SAMIR MAOUCHE AVEC SA SÉRIE RANA FIYA

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Ils sont doublement marginalisés. Eux, ce sont les Harraga, immigrés clandestins en provenance de toutes les régions d’Algérie, ayant rejoint la France en effectuant la grande traversée de la Méditerranée dans l’espoir d’une vie meilleure dans cet Eldorado qu’est l’Europe. Ils pensent avoir fui le chômage ou le mal-être né de leur marginalisation par les pouvoirs publics mais ils se retrouvent dans une situation pire que ce qu’ils n’ont jamais vécu auparavant. Leur condition se révèle précaire dans ce Paris des mirages, plus compliquée que jamais. Une nouvelle vie, dans un environnement nouveau, qu’ils décrivent par « la rivière aux loups » pour exprimer leur souffrance quotidienne. Un état de survie permanent, fait de vente à la sauvette de cigarettes, de psychotropes et de neuroleptiques : Lyrica, Rivotril et Ecstasy qu’ils ne se privent pas de consommer eux-même, dans une ultime fuite de leur tragique réalité.

La majorité d’entre eux étant sous l’obligation de quitter le territoire (“OQTF”), survivre est leur objectif premier. Ils ont maintes fois tenté de changer d’air en partant s’installer dans d’autres régions de France ou d’Europe car “la France ne me convient pas” (França ma khardjet’lich), pour reprendre l’une de leurs expressions usuelles. Loin également du harcèlement policier dont ils font l’objet au quotidien, en raison de leurs activités illicites. Sans fin heureuse. Leurs rêves sont semblables à leurs ombres qui s’éloignent à mesure qu’ils s’en approchent. Certains d’entre eux finissent par baisser les bras en retournant volontairement dans leur pays d’origine. La galèredes autres, quant à eux, continue.

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Samir Maouche est un photographe né en Kabylie (Algérie).
Il s’est installé à Paris au début de l’année 2020. Ingénieur commercial de formation,
il s’initie à la photographie en autodidacte depuis l’adolescence.

Il a effectué en France une formation longue intitulée Développer un projet
documentaire assurée par l’agence VU’ et encadrée par Guillaume Herbaut. Il obtient ensuite le diplôme de reporter photographe et photojournaliste documentaire à l’Ecole des Métiers de l’Information de Paris. En 2022, il fait partie des cinq photographes sélectionnés pour la troisième édition du mentorat du fonds Régnier pour la création et de l’Agence VU’.

FINALISTE DU PUBLIC VICTORINE ALISSE  AVEC SA SÉRIE NOUS RESTERONT ICI TANT  QU'IL Y AURA DU THYM ET DES OLIVES

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Alors que la cinquième guerre de Gaza fait rage, à une centaine de kilomètres de là, en Cisjordanie occupée, dans l'ouest du croissant fertile, se mène depuis des années une autre guerre. Celle de la terre. Sans bruit, ni explosion, les agricultrices et agriculteurs palestiniens du village de Wadi Fukin sont en première ligne d'un long combat de résistance à l'expropriation.
Non loin de Bethléem, au creux d'une vallée, le village de Wadi Fukin - 1400 habitants - est littéralement encerclé par deux colonies israéliennes. L'expansion croissante de ces dernières et de leurs infrastructures menace de plus en plus les terres du village.
Pendant plus d'un an, au cours de plusieurs séjours, j'ai partagé le quotidien des agricultrices et des agriculteurs de Wadi Fukin, et je les a photographiés au travail. Des membres de la communauté ont choisi une ou plusieurs photos et y ont inscrit leurs pensées et leurs sentiments. Tous ont en commun un attachement viscéral à leur terre et à leur village.
Avec cette série, j'espère pouvoir montrer les faces cachées des politiques d'accaparements et d'expulsion menées depuis des décennies par Israël, ainsi que la résilience et l'abnégation des agriculteurs de Wadi Fukin qui, malgré une situation de plus en plus précaire, continuent de résister silencieusement.
Car sans la terre, il n'y a pas de futur possible.

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As a French photographer and member of Collectif Hors Format, I am currently based between France and Jerusalem. 

After training in international relations and humanitarian action, I devoted myself to photography. My documentary approach leads me to deal with social and environmental subjects, but it’s above all exchange with others that nourishes my work. At the moment, I’m exploring the faces of today’s agriculture in France and abroad.

I’m also interested in new narrative forms, combining texts and images in the series Au grand air produced with JS Saia, who lived in Bois de Vincennes. This photographic conversation does not try to talk about “the Street,” but rather to show a poetic side of this way of life that doesn’t prevent loneliness and isolation.

I work for national and international media outlets such as Libération, Stern, Der Spiegel, L'Obs, NZZ,  Le Monde La Vie, La Croix, etc...

I also lead educational workshops for various audiences with Dysturb and I also  work with non profit organizations such as Secours Catholique, Secours Populaire.

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